Le général Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie, père d'Alexandre Dumas.
Le général Dumas meurt le 26 février 1806, quatre ans après la naissance de son fils. Alexandre Dumas a pour aïeuls6 un marquis désargenté qui immigra en 1760 à l'île de Saint-Domingue et une esclave ou affranchie noire du nom de Marie-Cessette Dumas7. Sa mère revient chez ses parents dans l'ancien hôtel de l’Épée à Villers-Cotterêts8. Les grands-parents maternels élèvent Alexandre et sa sœur de neuf ans son aînée.
Jeunesse[modifier | modifier le code]
Il a neuf ans lorsqu'il entre au collège de l'abbé Grégoire à Villers-Cotterêts. Il y reçoit les bases de l'instruction primaire9. Il y restera élève jusqu'en 1813.
À treize ans, le petit Alexandre ne sait presque rien, il a pour seule éducation ses lectures de la Bible, de récits mythologiques, de l’Histoire naturelle de Buffon, de Robinson Crusoé et des Contes des mille et une nuits. Cependant, sa calligraphie est exceptionnelle. Il est engagé comme coursier dans une étude de notaire, celle de maître Mennesson. « Il fut donc décidé que, le lundi suivant, j'entrerais chez maître Mennesson : les gens polis disaient en qualité de troisième clerc, les autres en qualité de saute-ruisseau. »10. Cependant l'abbé Louis Chrysostome Grégoire, vicaire de Villers-Cotterêts et directeur du collège qui porte son nom, l'aide beaucoup, et il lui en sera toujours reconnaissant au point de le faire paraître sous un beau jour de tolérance religieuse et d'ouverture d'esprit en 1854 dans un de ses romans, Catherine Blum.
Alexandre fera la connaissance d'Adolphe de Leuven qui l'initiera à la poésie moderne. Ils auront également l'occasion d'écrire ensemble des vaudevilles, dont les premiers seront tous refusés.
Le départ pour Paris[modifier | modifier le code]
Le général Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie, père d'Alexandre Dumas.
Le général Dumas meurt le 26 février 1806, quatre ans après la naissance de son fils. Alexandre Dumas a pour aïeuls6 un marquis désargenté qui immigra en 1760 à l'île de Saint-Domingue et une esclave ou affranchie noire du nom de Marie-Cessette Dumas7. Sa mère revient chez ses parents dans l'ancien hôtel de l’Épée à Villers-Cotterêts8. Les grands-parents maternels élèvent Alexandre et sa sœur de neuf ans son aînée.
Jeunesse[modifier | modifier le code]
Il a neuf ans lorsqu'il entre au collège de l'abbé Grégoire à Villers-Cotterêts. Il y reçoit les bases de l'instruction primaire9. Il y restera élève jusqu'en 1813.
À treize ans, le petit Alexandre ne sait presque rien, il a pour seule éducation ses lectures de la Bible, de récits mythologiques, de l’Histoire naturelle de Buffon, de Robinson Crusoé et des Contes des mille et une nuits. Cependant, sa calligraphie est exceptionnelle. Il est engagé comme coursier dans une étude de notaire, celle de maître Mennesson. « Il fut donc décidé que, le lundi suivant, j'entrerais chez maître Mennesson : les gens polis disaient en qualité de troisième clerc, les autres en qualité de saute-ruisseau. »10. Cependant l'abbé Louis Chrysostome Grégoire, vicaire de Villers-Cotterêts et directeur du collège qui porte son nom, l'aide beaucoup, et il lui en sera toujours reconnaissant au point de le faire paraître sous un beau jour de tolérance religieuse et d'ouverture d'esprit en 1854 dans un de ses romans, Catherine Blum.
Alexandre fera la connaissance d'Adolphe de Leuven qui l'initiera à la poésie moderne. Ils auront également l'occasion d'écrire ensemble des vaudevilles, dont les premiers seront tous refusés.
Le départ pour Paris[modifier | modifier le code]